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Par Michel BERTRY, Président ASJudoPaysdeSavoie

Cette discipline a été fondée en 1882 par le Maître Jigoro Kano qui s’était fixé pour objectif de créer un art permettant de développer à la fois le corps et l’esprit. Il s’est inspiré de plusieurs écoles ancestrales d’arts martiaux dans lesquelles les guerriers japonais samouraïs apprenaient la science du combat à travers les techniques de ju-jitsu.

Le judo est aujourd’hui pratiqué dans toutes les écoles, les lycées et les universités japonaises. Il existe dans le monde plus de 15 millions de judokas, dont 500 000 ceintures noires.

En France, la première démonstration de judo date de 1889. Elle a été effectuée par Jigoro kano lui-même, lors d’une tournée en Europe.
Le maître Kawaishi arrivé en France en 1935 a créé le premier club de judo et jujiitsu : il est le fondateur du judo français, avec Paul Bonét-Maury, présidentfondateur de la Fédération Française de Judo en décembre 1946.

Les premiers Championnats du Monde masculins ont eu lieu en 1956, et les féminins en 1980. Le judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, en tant que sport de démonstration. Il est admis définitivement aux Jeux Olympiques de Munich en 1972 ; sur les 5 judokas engagés, la France remporte 3 médailles.
Au Championnat du monde de Vienne en 1975, Jean-Luc Rougé (aujourd’hui président de la Fédération Française de Judo) devient le premier champion du Monde français.

En 1988, le judo féminin est intégré en sport de démonstration aux jeux olympiques de Séoul, et en 1992, Cécile Nowak et Cathy Fleury deviennent les premières Françaises championnes olympiques à Barcelone.
En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, David Douillet devient le judoka le plus titré de tous les temps. (4 fois Champion du Monde et 2 fois Champion Olympique). En 2003, le cap des 580 000 licenciés (dont 38 000 ceintures noires) est franchi en France et place désormais la Fédération Française de Judo comme la troisième fédération olympique française, avec 5500 clubs, 40 000 dirigeants, 8 000 enseignants et 150 000 compétiteurs.

Valeurs et principes du Judo

 

Le respect et l’entraide

Le respect, en revanche, c’est ce qui a dû vous marquer en mettant les pieds dans un dojo. La photo de son fondateur qui trône en plein milieu, le salut en montant sur le tatami, celui pour démarrer la séance d’entraînement, celui que l’on adresse à son partenaire lorsque l’on démarre une opposition ou un simple exercice, celui pour finir la séance d’entraînement et enfin celui pour descendre du tatami. Autant de saluts que de respect qui accompagne ce sport merveilleux et c’est la première chose que vous apprendrez en vous initiant. Une première belle valeur qu’on aimerait, ne nous cachons pas, retrouver chez toutes les personnes qui peuplent ce monde.

L’entraide et la prospérité mutuelle régissent aussi la pratique de ce sport ancestral. Bien qu’il s’agisse d’un sport individuel, le judo ne peut pas se pratiquer seul. En effet, la présence de partenaires (si l’on parle d’un entraînement) ou d’adversaires (si l’on parle d’une compétition) est indispensable. Et c’est bien en étant au contact de chacun que l’on progresse. Le partenaire nous aide à devenir meilleur en nous aidant à réaliser nos techniques à l’entraînement, quand l’adversaire en compétition nous permettra de nous dépasser. L’un comme l’autre nous aide donc à progresser. N’est-ce pas là ce que l’on recherche dans la vie, être entouré de personnes bienveillantes pour nous aider à nous sublimer ?

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Le code moral

Maître Shozo Awazu a rédigé un code moral propre au judo. Chaque pratiquant en prend connaissance dès ses premières initiations, il fait parti intégrante de la discipline. À l’image d’un règlement intérieur, chaque judoka quel qu’il soit sait qu’il doit se tenir à ce code moral comme à un code d’honneur. Comme il enfile son kimono pour monter sur un tatami, il doit s’imprégner de ce code moral pour avoir le droit de s’adonner à son sport favori ! Un bon moyen d’en faire son code moral pour la vie.

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